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Le secteur de la construction et du bâtiment est soumis à des règles très strictes, à la fois sur le plan législatif et sur le plan technique. Pour être réalisé correctement, un projet doit, dès en amont, intégrer le maximum d’éléments, raison pour laquelle on passe souvent par des outils de modélisation avant d’envisager le début du chantier. Focus aujourd’hui sur un acronyme devenu une réalité essentielle du secteur : le BIM.

Des outils et technologies de plus en plus poussés

Les outils et techniques (notamment numériques) évoluent en permanence, et ceux dédiés à la conception de bâtiment sont eux aussi de plus en plus performants. Cependant, leur complexité peut en effrayer plus d’un. Heureusement, il existe des professionnels proposant de l’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) pour déployer ce BIM en vue d’un projet de construction.
Vous pourrez en apprendre plus sur ce type de services directement sur https://bim-synthese.fr/amo-bim/
Concrètement, vous y retrouverez un ensemble de services de conseils allant de l’audit qui précède la modélisation des données jusqu’au rapport de suivi en passant par la proposition d’une stratégie adaptée (cahier des charges et charte BIM)

Processus BIM : un acronyme, mais plusieurs significations

Lorsque l’on parle de BIM en travaux d’ingénierie, on désigne d’abord Building Information (BI)… et la dernière lettre, M, peut en vérité recouvrir plusieurs réalités selon le projet de construction concerné.

Le BIM pour une maquette numérique

On pourra ainsi utiliser le terme BIM pour parler de Building Information Model. Dans ce cas, une base de données va regrouper l’ensemble des informations nécessaires à un projet pour établir une maquette numérique de la construction actuelle ou future. A ne pas confondre avec un modèle 3D qui a lui, pour but, de se faire une représentation visuelle, mais ne constitue pas une source d’informations précises parmi les acteurs du projet (architectes, bureaux d’études techniques etc.)

Le BIM pour produire des données

Ici, la dernière lettre de l’acronyme désigne le terme Modeling, à savoir une méthode de travail visant à élaborer et enrichir la maquette préalablement créée. Chaque intervenant au projet est libre d’utiliser son propre logiciel BIM pour le faire. Les différentes créations issues de ces différents corps de métiers sont ensuite mises en commun et vont constituer une synthèse en formant une base de données alimentée par ces différents modèles.

LE BIM pour une bonne gestion de l’information

Autre terminologie appliquée à l’acronyme BIM : Building Information Management. Dans ce cas de figure, le BIM va servir à un élément phare, à savoir la gestion de l’information. Tous les processus (techniques comme humains) concernant la bonne gestion de la base de données vont être suivis et orchestrés par un (ou plusieurs) BIM managers (d’où l’usage du « management » pour le M)

Dans ce cadre-là, le processus BIM va permettre de réduire les coûts de la construction mais aussi d’optimiser le budget du projet sur l’exploitation et la maintenance des différentes infrastructures. En effet, fluidifier l’information va permettre d’aller plus vite, d’éviter des allers-retours inutiles et diminuer le risque d’erreur ou de non-transmission d’une information pouvant être déterminante pour le projet. 

Un processus à mettre en œuvre pour une meilleure efficacité et une meilleure productivité tout au long du projet.